Grand format RTL info

Le surtourisme est un fléau qui touche de nombreuses destinations partout dans le monde. Et la Belgique n'est pas épargnée. Des riverains excédés à la Côte, des kilomètres de bouchons, l'été a aussi connu un record d'enfants perdus sur les plages bondées. En Espagne, des milliers de personnes ont manifesté contre le tourisme de masse, accusé de priver la population locale de logements abordables. Une colère qui monte dans le pays, deuxième destination touristique mondiale avec plus de 85 millions de visiteurs annuels. La France, elle, maintient sa position de leader mondial du tourisme, accueillant un nombre record de 98 millions de visiteurs par an. Cependant, cette popularité s'accompagne de difficultés de taille. A Argelès-sur-Mer, une ville côtière au sud de Perpignan, les 700.000 vacanciers estivaux créent des nuisances sonores importantes. Les Gorges de l'Ardèche, une région naturelle spectaculaire, voient leur population multipliée par six chaque été, accueillant deux millions de visiteurs. La rivière se transforme en une véritable autoroute de kayaks, entraînant des problèmes de pollution, d’incivilités et de camping sauvage. Dans le sud-ouest de la France, les prix de l’immobilier ont bondi de 40% en quelques années, rendant le logement inabordable pour de nombreux habitants à revenus modestes. Quartiers saturés, circulation infernale et arnaques en tout genre, le surtourisme a gâché votre été.

Depuis la rentrée, les travaux créent des ralentissements sur de nombreux tronçons en Wallonie. En heure de pointe, le ring devient un enfer pour les navetteurs qui sont obligés de trouver des solutions. Les chantiers prennent du retard, mais oublier la voiture pour utiliser les transports en commun reste une option presque impossible. C'est pourtant le choix que font de nombreuses familles. Un choix, en principe, pour se faciliter la vie, faire des économies et polluer moins. Mais aujourd'hui, certains utilisateurs déchantent : retards, annulations, modifications de lignes, insécurité, leurs trajets au quotidien sont devenus un vrai calvaire. C'est le cas de Mélanie ou encore de Chantal qui habitent pourtant juste devant un arrêt de bus. Situation compliquée aussi pour Marc et Franck qui prennent le train tous les matins depuis le Borinage pour se rendre à Bruxelles. Dans la capitale, ce sont surtout les problèmes d'insécurité et de propreté qui rendent les trajets pénibles. La gare du Midi a été l'objet d'opérations spéciales, mais les problèmes ont été déplacés deux stations de métro plus loin où les fumeurs de crack se sont repliés. La mobilité en Wallonie est-elle devenue une galère au quotidien ? C'est la question que s'est posée « Reporters » en suivant des conducteurs et des utilisateurs du train et de bus dans leurs déplacements de tous les jours.

Dans le milieu hooligan, il y a une règle d'or : ne rien dire aux médias, vivre sa passion… caché. Et pourtant l'un d'entre eux a accepté de tout nous raconter. Stéphane, Bruxellois, est hooligan depuis ses 15 ans. 30 années de bagarres, partout en Belgique. Avec son groupe, les BCS, ils sont une centaine à supporter le club d'Anderlecht. Grand Format est au cœur des ultras et des hooligans

Sommes-nous vraiment égaux face aux tâches ménagères ? Nettoyage, cuisine, enfants, longtemps, les femmes ont été élevées pour devenir de parfaites mères au foyer. Avec le temps, les choses ont changé. Elles ont commencé à travailler… et à déléguer aux hommes de plus en plus de tâches domestiques. Mais certaines habitudes ont la vie dure. Aujourd’hui encore, on estime que les femmes passent, en moyenne, deux fois plus de temps que les hommes à gérer ce genre de tâches. Il suffit de poser la question aux différents membres d'une famille pour s’en rendre compte.

Les seniors sont de plus en plus nombreux sur nos routes. En 2030, ils représenteront plus de 25% des conducteurs. Fin mai dernier, un automobiliste de 94 ans a heurté une poussette sur un passage pour piétons, mettant en danger la vie du bébé. En 2020, une dame de 75 ans a roulé à contre-sens sur le ring de Charleroi. Cette conductrice fantôme a percuté un véhicule avant de décéder. Nos aînés sont-ils dangereux sur la voie publique ? Faut-il imposer un test obligatoire à partir d'un certain âge, comme c'est le cas aux Pays-Bas et en Espagne ? Qui vérifie leur aptitude à la conduite ? Cette semaine, le Grand Format RTL info s'intéresse aux seniors derrière le volant. En suivant plusieurs automobilistes, vous découvrirez leurs avis sur ces questions délicates. Vous verrez également que certaines idées reçues ne se vérifient pas. Et, dans certains cas, des seniors doivent repasser un examen dans un centre agréé afin d'évaluer leurs compétences.

Huit hommes, trois commandos, et un bilan terrible. Derrière les attentats du 13 novembre, un groupe de terroristes aux origines diverses. Ils ont entre 20 et 31 ans, et ont commis les attaques les plus meurtrières en France depuis la seconde guerre mondiale. Parmi eux, les Belges Abdelhamid Abaaoud, qui a aussi emmené son petit frère de 13 ans en Syrie, depuis la Belgique, Najim Laachraoui, Oussama Atar, Mohamed Abrini ou encore Salah Abdeslam. Tous font partie de l'Amniyat, le service de renseignements de l'Etat islamique, actif dès 2013 et chargé de contrôler les populations sur le territoire de l'Etat islamique et de planifier les attentats en dehors du territoire. Qui sont-ils ? Dans quels quartiers ont-ils grandi ? Comment se sont-ils préparés au sein même de nos villes en Belgique ? Des tortionnaires encagoulés de noir pour effrayer les foules en Syrie ou habillés en civil, barbe rasée, postiche sur la tête et cigarette aux lèvres pour ne pas attirer l'attention en Europe : l'Etat Islamique s'est doté d’un service de renseignements djihadiste, pour piloter les opérations. Pour la première fois à la télévision, le fonctionnement de ce service secret est révélé, avec le témoignage exclusif de la juge belge antiterroriste Isabelle Panou.

Sur internet et les réseaux sociaux, de plus en plus de citoyens passionnés de faits divers se sont mis en tête d’enquêter sur de grandes affaires criminelles. Des groupes de débat sur ce sujet rassemblent désormais plusieurs dizaines de milliers de personnes. Mais parfois, certains détectives amateurs vont trop loin, et dérapent... Catherine, 58 ans, est garde d’enfants à domicile à Nantes en France, la ville où vivait Xavier Dupont de Ligonnès, soupçonné du meurtre de sa famille. Sur l’un des groupes internet consacrés à l’affaire, elle s’est liée d’amitié avec Agnès, 50 ans, une commerciale qui vit à Tours. Les deux femmes consacrent depuis dix ans leur temps libre à l’enquête. Pour la première fois, Agnès va rendre visite à Catherine qui lui a réservé un « de Ligonnès Tour » : ensemble, elles reviennent sur les lieux mentionnés dans le dossier. Parfois, certains enquêteurs amateurs vont trop loin, et dérapent. Comme ce Breton de 62 ans, persuadé de la culpabilité de Marcel et Jacqueline Jacob dans l’affaire du petit Grégory. Pour connaître la vérité, il les harcèle au téléphone. Les gendarmes ont trouvé à son domicile des dizaines de livres et des centaines de notes sur l’affaire. Une passion qui peut conduire au tribunal.

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont atteint des sommets depuis 2023. Le « Grand Format » se penche sur le phénomène des « baby-killers ». 60% des mis en examen pour les assassinats et tentatives d'assassinat liés au trafic de drogue ont entre 14 et 21 ans. En avril 2023, la France découvre les vidéos de Mattéo, 18 ans, aujourd’hui suspecté de cinq meurtres. Le jeune garçon, cagoulé et rigolard, raconte face caméra qu'il enchaîne les contrats. Pendant plusieurs mois, les journalistes ont réussi à filmer les petites mains et les porte-flingues des trafiquants de drogue. Contrats entre 10.000 et 30.000 euros, recrutement sur les réseaux sociaux, tueur à gages d'à peine 15 ans, « main-d’œuvre » parfois forcée, avec à leurs trousses, certains policiers et magistrats qui ont aussi accepté de s’exprimer. Selon Europol, sept gangs sur dix embauchent des mineurs à partir de 13 ans.